PAR Fiona Elmaleh  SCIENCES ET VIE

Une équipe de chercheurs a identifié une protéine impliquée dans une cascade de réactions moléculaires qui, in fine, se traduit par une meilleure production d’insuline. Cette découverte prometteuse est un premier pas vers la possible mise en place d’un traitement contre le diabète de type 2 dans les années à venir.

L’insuline joue un rôle de régulateur et maintient un taux de glycémie à des valeurs normales (un gramme de glucose par litre de sang).
En temps normal, pour contrôler la quantité de glucose dans notre organisme, notre pancréas produit de l’insuline grâce aux cellules ß-pancréatique (cellules-ß). L’insuline agit alors comme une clé qui permet au glucose d’entrer dans les cellules et d’y être stocké en tant que réserve d’énergie. Lorsqu’une personnes est diagnostiquée diabétique, cela signifie qu’il y a une perturbation du métabolisme glucidique, provoquant un excès de glucose dans le sang (hyperglycémie ). En d’autres termes, l’insuline n’est plus sécrétée correctement par les cellules-ß et le glucose s’accumule à l’extérieur sans pouvoir y être stocké.

Le diabète, un fléau pour l’humanité

Un adulte sur 11 est concerné par le diabète, qu’il soit diagnostiqué ou considéré comme « pré-diabétique ». Depuis 1980, le nombre de personnes atteintes de diabète a quadruplé, passant de 108 millions à 465 millions en 2019 d’après la fédération internationale du diabète. Selon l’Inserm, une part de l’augmentation des cas est liée au vieillissement de la population et à l’espérance de vie prolongée des diabétiques. Néanmoins, les déséquilibres nutritionnels et la sédentarité participent à la « propagation » du DT2 à l’instar de l’obésité, qui constitue un gros facteur à risque.

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