‘Enfin des responsables politiques et une ville d’Espagne, courageux, qui ne restent pas à la botte du sionisme mondial qui régente l’Occident. Le conflit de l’Ukraine met, en effet, à nu l’Occident qui adopte une politique de deux poids deux mesures par rapport à la répression que subissent les Palestiniens. Bien sûr à chaque fois que le régime sioniste est mis devant ces crimes commis contre ces Palestiniens, des voix s’élèvent pour accuser les gens qui dénoncent ces crimes d’antisémitisme. C’est facile. ’ lepetitjournalboumerdes. Lire l’article qui suit
SYMBOLE La maire de la ville a écrit à Benjamin Nétanyahou pour lui demander de mettre « fin à la violation systématique des droits de l’homme de la population palestinienne »
20 Minutes avec AFP
Les relations se tendent entre Barcelone et Israël. La ville espagnole a décidé de suspendre ponctuellement ses relations institutionnelles avec l’Etat Hébreu et, notamment, son jumelage avec Tel-Aviv, « jusqu’à ce que les autorités mettent fin à la violation systématique des droits de l’homme de la population palestinienne », a annoncé sa maire de gauche Ada Colau.
Dans une lettre adressée au Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, l’édile, depuis 2015, explique sa décision, surtout symbolique, de suspendre temporairement ce jumelage entre les deux villes méditerranéennes, comme le réclamaient dans une pétition plusieurs groupes pro-palestiniens barcelonais. « Il est très important de distinguer les politiques d’un Etat – dans le cas présent, Israël – de l’ensemble de la population juive et de sa culture », précise cependant la maire de la capitale de la Catalogne.
Une mesure similaire avec Saint-Pétersbourg
Barcelone est jumelée avec Tel-Aviv et Gaza depuis la signature d’un accord d’amitié et de collaboration en 1998. « Nous espérons que cette suspension sera temporaire parce que ce que nous voulons, c’est inviter à la réflexion et à l’action », a en outre déclaré Ada Colau lors d’un discours mercredi soir à Barcelone. La maire a ajouté que Barcelone avait récemment interrompu son jumelage avec la ville russe de Saint-Pétersbourg, après le début de la guerre en Ukraine.
La Fédération des communautés juives d’Espagne (FCJE) a pour sa part qualifié cette décision d’ « antisémitisme sophistiqué » et déploré qu’elle ne « représente ni sur la forme ni sur le fond ce qu’est Barcelone et qui sont ses citoyens ».
