Hier pratiquement inconciliables, aujourd’hui frères d’armes. Les leaders politiques Palestiniens unissent, avec l’aide de l’Algérie, leurs efforts pour libérer leur pays. Leur division et leurs affrontements fratricides ont affaibli la résistance du peuple Palestinien devant l’entité sioniste qui ne se prive pas de moyens illégaux pour mener, avec un silence complice de l’Occident, une répression féroce. Désormais, les responsables politiques de Palestine se sont engagés à résoudre leurs différents par la concertation et en derniers recours revenir aux élections. Sous le regard du président Algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui, visiblement, savoure ce moment, les factions politico-militaires palestiniennes se sont engagés à travers la ‘Déclaration d’Alger’ qui comprend 9 points, à se réconcilier. L’accord a été signé dans la même salle –Club des Pins, à l’ouest de la capitale algérienne- et quasiment au même endroit de la salle des congrès où, il y a 40 ans, Yasser Arafat avait proclamé la naissance de l’Etat Palestinien. Incontestablement, le président Tebboune et la diplomatie algérienne enregistrent un grand succès. Le chef de l’Etat algérien, ira, le premier novembre prochain, devant ses pairs arabes, avec dans ses bagages un succès historique en Palestine. Il pourra l’utiliser comme argument pour demander aux chefs d’états arabes de s’en inspirer afin d’unir les politiques des pays de la Ligue Arabe. En interne le président algérien marque des points devant les algériens qui militent, sans calcul aucun, pour la libération de cette terre.
Ahmed Hammimi.